• alimentation de la chatte en gestation

    Les chattes qui attendent des petits ou qui les allaitent ont des besoins nutritionnels spécifiques.

    Quel type d'alimentation et quelle quantité faut-il leur donner, avant et après la naissance de leurs chatons ?

    Les besoins nutritionnels des chats varient selon leur âge et leur état physiologique. Il en est ainsi pour une chatte en période de gestation ou d'allaitement.


    L'ALIMENTATION PENDANT LA GESTATION

    Durant cette période qui dure entre 57 et 70 jours, votre chatte a besoin d'une alimentation plus importante, à la fois pour elle et pour satisfaire sa future progéniture. 
    Sa ration journalière doit donc être augmentée progressivement: en fin de gestation, elle doit être supérieure de 20 à 30 % à sa ration normale.
    Il est recommandé d'augmenter le nombre de ses repas au fur et à mesure afin de faciliter sa digestion.
    Vers la fin, quand l'appétit décline et que des repas moins consistants sont possibles (encombrement de l'abdomen par les futurs chatons), il est nécessaire de donner à votre chatte une ration très énergétique en au moins deux repas par jour.

     


    L'IMPORTANCE DE L'EAU

    Une chatte qui allaite boit beaucoup d'eau car souvent après la mise-bas, elle refuse de manger.
    Aussi, veillez à toujours laisser à sa disposition un bol rempli d'eau fraîche souvent renouvelée.

     


    DES BESOINS NUTRIONNELS PARTICULIERS

    Les besoins nutritionnels et énergétiques de la chatte qui allaite dépendent du nombre de ses chatons. 
    Afin d'éviter tout problème de santé pour votre chatte et ses futurs petits, la nourriture que vous lui donnerez doit être riche en éléments énergétiques, en calcium et en phosphore (bons pour la formation du squelette et des dents des chatons, mais aussi pour prévenir les risques de déminéralisation de la chatte en lactation)

     


    L'ALIMENTATION PENDANT LA LACTATION

    Lorsque son appétit reviendra, donnez-lui toute la nourriture qu'elle réclamera et ce, durant toute la période d'allaitement.
    La ration journalière peut être ainsi multipliée par 2 ou 3 selon la taille de la portée.
    Au cours de cette période, la nourriture de la "jeune maman" doit être, plus que jamais, très appétente, copieuse et bien sûr, riche en aliments énergétiques, en calcium, en phosphore et en protéines.

     


    QUELLES RATION DONNER À VOTRE CHATTE ?

    Il est conseillé de lui donner sa ration journalière en 3 ou 4 repas minimum : votre chatte assimilera ainsi mieux sa nourriture et cela lui éviteront une surcharge de l'estomac. 
    Ce n'est qu'après le sevrage de ses petits (au bout de 7/8 semaines) qu'elle pourra revenir à une ration journalière normale.

     


    QUE FAIRE SI ELLE NE PRODUIT PAS ASSEZ DE LAIT ? (Se reporter à la section "Comment nourrir un chaton non sevré")

    Il est essentiel que la maman donne assez de lait aux petits. Ceux-ci vous le feront très bien comprendre s'ils en manquent en miaulant très fort. 

    Si la maman ne produit pas assez de lait pour les petits, donnez-lui de la nourriture semi-humide en grande quantité ou de la viande en conserve (un supplément de vitamines peut être rajouté). 

    Certaines femelles, même lorsqu'on leur fournit des suppléments, ne pourront pas nourrir leurs petits. 
    Dans un tel cas, ou si les chatons sont orphelins ou alors en cas de refus de la chatte, vous devez consulter un vétérinaire (un lait artificiel peut être fabriqué maison et donné aux chatons).

    NB: La maman qui aura eu une césarienne n'aura pas de lait pour ses chatons.


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    ALIMENTATION

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  • Les ravages de la peste noire auront aidé à la réhabilitation du chat et l'on commence à le mentionner comme animal familier dans les textes à partir du XVIIe siècle.

    C'est finalement Louis Pasteur qui fut à la base du renouveau d'affection à l'égard du chat.

    Grâce à ses découvertes scientifiques du milieu du XIXe siècle, et les débuts d'explication de la nature et de la transmission des maladies par les microbes et non par les sorcières, il montra que le chat était un parfait exemple d'hygiène car il se lave jusqu'à vingt fois par jour.


    Les dons de souricier du félin recommencèrent à être apprécié et le premier félin vendu au Paraguay, sera échangé contre une livre d'or en barre.
    Le chat prend alors service dans les magasins, les bureaux, les entrepôts, les fermes et les navires, des compagnies d'assurances vont même jusqu'à exiger que des chats soient présents sur les cargos.


    Le monde artistique aidera aussi à la réhabilitation du petit félin particulièrement grâce au mouvement romantique du XIXe siècle. Le chat sera utilisé à partir de là dans tous les arts, que ce soit la musique, la peinture ou le cinéma.

    Chat Potté         Peinture            Musique
    Cinéma: Chat potté         Le chat et la peinture         Le chat et la musique

    Si l'on trouve encore aujourd'hui certaines croyances et superstitions autour des chats et de leurs caractères maléfiques, ce sont les dernières traces de peur et de méfiance issus des siècles passés.

    Apparition des races


    Le premier inventaire de race de chat est effectué par le naturaliste suédois Linné, il y distingue quatre grandes races félines: Catus domesticus,Catus angorensisCatus hispanicus et Catus coeruleus. Cette classification restera jusqu'au milieu du XIXe siècle, où la félinotechnie moderne, en Angleterre, va modifier cet ordre. Le traité de zootechnie spéciale de Cornevin de 1897, va ajouter à la liste une race de chat chinois aux oreilles tombantes, qui devait ressembler au Scottish Fold, mais qui a disparu aujourd'hui, une race du Japon qui devait ressembler à l'actuel Bobtail Japonais, et une race sans queue, appelée aujourd'hui Manx.
    Manx
    La race espagnole disparaît au début du XXe siècle, et est rattachée au chat domestique. Mais les races Persan et Abyssin sont ajoutées. Le nombre de race va alors jusqu'à maintenant ne plus arrêter d'augmenter car on est passé de 8 races en 1900 à entre 25 et 30 en 1989, puis aux alentours d'une centaine aujourd'hui.
    Persan
    Les expositions et les concours ont joué un rôle important dans le développement des races. La première exposition féline se tint à Winchester en Angleterre, en 1598, pour la Saint-Gilles, cependant, la première exposition moderne féline fut organisée au Crystal Palace de Londres en 1871 par Harrison Weir. Plus de 170 chats y étaient réunis, répartis dans les catégories British Shorthair et Persan. Cette exposition marque le début de la définition des standards des races. En France, la première exposition fut organisée par le Cat Club en 1925.

    Aux États-Unis ce fut celle du Madison Square Garden à New York en 1898 qui rendit populaire les expositions, et les fit se répandre en Australie, au Canada, en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud, au Japon et en Europe. Les expositions furent interrompues pendant la Seconde Guerre mondiale mais reprirent progressivement, pour finalement se multiplier et se démocratiser.

    Ces expositions sont organisées par les fédérations dont une des plus anciennes est la britannique GCCF fondée en 1910 par la fusion du National Cat Club et du Cat Club. Aux États-Unis, c'est la Cat Fancier Association, qui fut fondée en 1899. En Europe continentale, c'est la fédération internationale féline qui est la plus importante, fondée en 1949 à l'initiative du Cat club de Paris, elle regroupe la majeure partie des pays de l'Europe continental.
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  • Le chat a plutôt bonne réputation dans l'Europe du bas Moyen Âge, surtout à la campagne, où les paysans l'apprécient pour ses talents de chasseur, particulièrement dans les écuries et les entrepôts. Malgré le jugement de l'église catholique romaine qui le considérait comme une créature démoniaque, les couvents et les monastères s'en servaient contre les rongeurs. Les irlandais considèrent même que les aliments entrés en contact avec un chat, comme avec d'autres animaux, ne sont plus consommables et deviennent impurs. Les différents pénitenciers éditent des punitions variant d'un jour de jeûne à plusieurs jours d'une diète stricte à base de pain et d'eau pour les gens ayant avalé un quelconque aliment ou liquide entré en contact avec un animal, en connaissance de cause ou non. Au même titre, trop de familiarité avec les animaux et particulièrement avec le chat qui est le seul animal ayant accès à toute la maison, est désapprouvé par l'Église.

    Les premières persécutions commencèrent par palier au Ve siècle, Saint Patrick puis le pape Grégoire le Grand déclarèrent encore leur affection pour le chat. On peut encore observer à cette époque des chats sur les représentations de Sainte Agathe et Sainte Gertrude. Le chat bénéficiait encore d'un respect certain au XIe siècle lorsque les premières hordes de rats noirs arrivèrent en Europe pour dévorer les céréales et les fruits.


    Sainte Gertrude

    En principe, l’image du chat est positive dans l’islam en raison de l’affection qu’éprouvait Mahomet, sauvé de la morsure d’un serpent par son chat Muezza. Une autre histoire dit que Muezza s'endormit un jour à côté du prophète sur le lit, ce dernier, obligé de se lever mais ne voulant pas réveiller son chat, découpa un bout de sa djellaba sur laquelle reposait l'animal. On trouve plusieurs autres évocations du chat dans le Coran et traditionnellement, les musulmans sont encouragés à préserver les chats. De plus, maltraiter un chat est considéré comme un grave péché dans l'Islam.

    Malheureusement, le renouveau des cultes païens après la peste noire et la résurgence du culte de Freyja, la déesse germano-scandinave de la fécondité, vers le milieu du XIVe siècle, provoqua la perte du chat, qui fut désormais associé aux cultes infernaux, manifestement en raison de son adoration passée de la part des païens et surtout de la réflexion de la lumière dans ses yeux, qui passait pour être les flammes de l’Enfer. Dans la symbolique médiévale, le chat était associé à la malchance et au mal, d’autant plus quand il était noir, ainsi qu’à la sournoiserie et à la féminité. Son comportement sexuel démonstratif, son grand besoin de sommeil considéré comme de la paresse et ses vagabondages ont contribué à lui forger une image négative. C’était un animal du diable et des sorcières. On lui attribuait des pouvoirs surnaturels, dont la faculté de posséder neuf vies. Chez les chats noirs, couleur associée au diable, seule une tache blanche sur le poitrail ou le cou leur permettait la clémence car on considérait que c'était une manifestation divine.


    Chat noir et la sorcellerie

    L'inquisition, le pape Innocent VII et son édit de 1484, firent alors sacrifier des chats pour les fêtes populaires, ce qui marqua une grandes période de persécution pour le félin. Cet édit eut un impact important sur les couches populaires, particulièrement fanatique, puis s'étendit lentement sur la noblesse.

    Le chat était considéré comme le déguisement du diable sur Terre pour ses visites, et fut condamné ainsi que ses maitres, les sorciers et les sorcières. Selon certaines sources, ils furent alors nombreux à être brulés vifs sur les places publiques. D'autres affirment cependant que les rares enquêtes de grande envergure menées dans les archives infirment cette hypothèse. Les condamnations de chats au bûcher seraient aussi marginales que celles de coqs et l'on y trouverait plus de crapauds ou de loups.

    En Angleterre, sous le règne de Marie Tudor, on brûla le chat comme le signe de l'hérésie protestante, alors que sous Élisabeth Ire, on le brûlait comme le symbole de l'hérésie catholique.

    L'inquisition réunissait dans un même feu de joie les hérétiques, les sorcières, les assassins et les chats pour la nuit de la Saint Jean. Sur les grands places de bon nombre de communes, les villageois, érigeaient des bûchers dans lesquels ils jetaient les chats qu'ils avaient capturés. C'est ainsi que le chat se trouva absent de la grande Peste noire du XIVe siècle. Les croyances durèrent quelques siècles, alimentées par les hommes d'églises ainsi que les souverains et les princes.

    Cependant, la Renaissance marqua un certain retour en grâce du chat, principalement en raison de son action préventive contre les rongeurs, dévoreurs de récolte. Il faudra attendre 1648 pour que le roi Louis XIV, grand amateur de chats, fasse interdire le bûcher pour les chats le soir de la Saint-Jean, qu'il qualifiait de tradition barbare et primaire. Cependant ce n'est qu'après la Révolution française que les bûchers sont considérés unanimement comme des superstitions et des actes de cruauté.

    Louis XIV et les chats

    Utilisations du chat


    Durant le Moyen Âge, outre pour la chasse aux souris, le chat est utilisé à plusieurs fins, notamment médicales et alimentaires.

    La chasse aux souris
    La médecine médiévale a utilisé diverses parties provenant des chats pour la préparation d'onguents et de médicaments. Fréquemment, des excréments de chats entrent dans la préparation de recettes censées ralentir la chute de cheveux ou guérir la fièvre ou l'épilepsie. La graisse et la moelle de chat se retrouvent dans les préparations soignant l'arthrite et autres douleurs articulaires ainsi que la goutte et les chairs de chats sont utilisées pour soigner les maux de dos ou traiter les hémorroïdes. Certains traités de médecine précisent même la couleur du chat à employer suivant que l'affection soit de cause chaude ou froide. Dans le cas d'un mal de cause chaude un chat noir est conseillé, tandis qu'un chat blanc est indiqué pour les maux de cause froide.

    Dans les périodes de famine ou de siège, le chat est consommé comme viande. C’est une ressource qui présente l'avantage d'être peu chère et facilement trouvable. Manger du chat est toutefois considéré comme une barbarie lorsque c'est une question de goût et non de nécessité, du moins en France. Il semblerait que l’Espagne consomme du chat de façon plus régulière, hors des périodes de famine. Des recettes de rôti de chat ont été éditées par Ruperto de Nola, auteur du premier livre de cuisine en espagnol et cuisinier du roi de Naples.

    Le chat domestique a également été utilisé pour sa fourrure durant tout le Moyen Âge. Les fourrures provenant de chats étaient avant tout destinées au peuple et non à la noblesse car elles étaient peu chères et comparées en qualité à celles des lapins, agneaux et renards. On en faisait des couvertures, carpettes ou coussins de chaises. Les pelletiers, commerçants de peaux, attrapaient les chats de la rue ou récupéraient les cadavres avant de les dépecer et revendre leur peau. Il était alors courant de conseiller de brûler les poils de son chat afin qu’il vagabonde moins et ne se fasse pas attraper par un pelletier.
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  • En Asie, les chats s’offraient d’empereur à empereur. Ensuite ils furent adoptés par la noblesse et les prêtres. Puis ils devinrent communs dans toute la société.

    L'histoire du chat

    En Thaïlande, anciennement Siam, un chat participe à la procession pour le couronnement, seuls les membres de la famille royale pouvaient posséder un chat. 

    C’était un honneur de recevoir un chat en cadeau, il ne s’offrait que lors des visites à des dignitaires étrangers qui avaient gagné les faveurs du roi.

    Chine

    L'Asie entreprend de très bonnes relations commerciales avec l'Europe. Le chat est ainsi échangé contre de fines soieries et arriva de cette façon en Chine.

    Au cours de la dynastie Song (960-1279), les chats figuraient toujours sur les portraits d’enfants de la noblesse.

    Le chat, depuis la première dynastie, est sacré. L'animal fut accueilli avec chaleur, pour sa beauté et son don de souricier. Les moines avaient en charge de nourrir les chats. Il devient alors un symbole de paix, de fortune et de sérénité de la famille.

    Le chat est à cette époque un animal domestique réservé aux femmes, on lui prête le pouvoir d'attirer le mauvais sort et d'éloigner les démons à l'aide de ses yeux brillant la nuit.


    L'histoire du chat

    En Chine, le chat fut dit-on associé à une divinité agricole Li-Shou. Un chat blanc à queue noire avec sur le front la tache noire, «sceau de l’étoile», qui assurerait le bonheur.

    Pour prévoir les catastrophes naturelles, les anciens Chinois se fiaient à leurs chats. On ignore en quoi consiste la prescience féline, mais on reconnaît aux chats une sensibilité à l'électricité statique, aux champs magnétiques et aux secousses sismiques que les humains ne possèdent pas, et qui seraient la cause de ces comportements étranges pour nous. 

    Jusqu’au XIXe siècle de notre ère, il n’y a pas eu de massacre de chats en Chine. Alors que les Chinois peuple de commerçants vouent une vénération quasi mystique au protecteur des récoltes.

    Par contre pendant la République populaire de Chine et le gouvernement de Mao se créent des milices d’enfants enrôlés pour tuer tous les animaux qui «polluaient les villes et prenaient la nourriture au peuple…».

    Japon



    Les chats arrivent au Japon au VIe siècle en même temps que la doctrine bouddhiste, probablement, le bobtail chat tricolore (écaille de tortue).

    bobtail japonais

    Cet animal avait la réputation d’éloigner les mauvais esprits.

    Mais sa réelle introduction date du 19 septembre 999 (le dixième jour de la cinquième lune de l’an 999), date de l'anniversaire de l'empereur Idi-Jô, qui reçut un chat de l'empereur de Chine pour ses treize ans. Une chatte blanche qui mis bas cinq chatons dans le palais impérial de Kyoto.

    Mille ans plus tard, la chatte blanche devient le Maneki Neko, une statuette représentant un chat assis une patte en l’air.

    On le trouve au siège social des banques, dans les échoppes, les sushi.


    Le message du Maneki Neko est «chat qui invite». 

    Si le chat lève la patte droite il promet le bonheur et la félicité, la patte gauche assure beaucoup d’argent.

    Selon la légende, un chat se serait tenu devant le temple de Gotokuji à Tokyo, levant la patte pour guider les gens à l’intérieur.


    maneki neko

    Le temple devint riche et des statues de ce chat baptisé Maneki Neko portent bonheur aux maisons et aux entreprises dans toute la Chine et le Japon.

    L'image du chat a beaucoup évolué au Japon où il sera considéré tantôt porte bonheur pour son pelage écaille de tortue, tantôt maléfique avec sa queue fourchue.

    Le succès du chat est si important dans le pays qu'une loi du VIIIe siècle interdit l'enfermement et le commerce de l'animal.

    Certaines histoires racontent que les Japonais câlinaient tellement leurs chats que ces derniers finirent par ne plus chasser les souris, qui finirent par proliférer à tel point que les Japonais durent peindre des chats sur les murs de leur maison pour chasser les rongeurs.

    Il était aussi tenu en laisse, il faut attendre une loi de 1602 après Jésus Christ pour que le chat puisse évoluer en liberté.

    Cette loi avait pour but de débarrasser la soie de ses parasites. Seul un chat libre pouvait le faire.

    Le chat est bien représenté dans l'art japonais, d'abord sous les traits d'un écaille de tortue blanc, puis de plus en plus comme des chats blancs et des chats sans queue: le bobtail japonais. De grands peintres se sont illustrés dans la représentation des chats, comme Utagawa Hiroshige ou Utagawa Kuniyoshi. Utamaro allie toujours les chats avec les belles femmes, ce qui se retrouve dans les poèmes japonais, où le chat est étroitement associé à la grâce de la femme. Symbole de la sensualité, du désir, le chat représente également le charme et la décadence.

    Toutefois, il existe également une version sombre et inquiétante du chat, issue de la tradition populaire. Parmi celle-ci, il y a Aïnous le chat revenant, le chat né des cendres d'un monstre, et celui à deux queues d'Okabe. Pierre Loti évoque également dans ses Japoneries d'automneune ronde de chats se réunissant dans un jardin isolé les nuits d'hiver, au clair de lune. La légende du chat-vampire de Nabeshima, très racontée au cours de l'ère Edo, met en scène un chat démon ou un chat vampire s'attaquant à la famille des Nabeshima.

    Inde



    En Inde, le chat est honoré comme en Égypte, et la déesse de la fécondité, Satî, a l'apparence d'un chat, de la même manière que Bastet. Des petites statues en céramique témoignent de cet honneur. On installait dans celles-ci des petites lampes à huile pour effrayer les souris la nuit, de la même manière que les yeux du chat s'illuminent la nuit.

    Cette faculté fut appréciée aussi pour éloigner les mauvais esprits. 

    Les bouddhistes apprécient la capacité de méditation du chat, cependant ce dernier ne fait pas partie des canons originaires du bouddhisme. 


    meditation

    Cette exclusion résulte d'un incident survenu à un chat qui s'était endormi pendant les funérailles du Bouddha.

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  • Selon la légende, les Égyptiens refusaient les requêtes pressantes des Grecs de faire commerces des chats, qu'ils vénéraient comme des dieux.

    Les Grecs décidèrent alors de voler les chats et récupérèrent six couples au moins et les ramenèrent en Grèce. Quelques mois plus tard, les premières portées naissaient, puis quelques années après, les éleveurs furent en mesure de vendre des chats aux Romains, aux Gaulois et aux celtes.

    L'espèce se répandit peu à peu dans tous les pays méditerranéens.

     

    En Grèce, avant l'arrivée du chat, la fouine, la belette et le furet jouaient le rôle de dératiseurs et protégeaient les récoltes.

    L'accueil du chat fut plutôt mitigé. Sans les adorer comme les Égyptiens, les Grecs adoptèrent l'animal, reconnaissant son don de chasseur, mais aussi qu'il était nettement plus agréable à vivre, car plus beau, raffiné, plus docile, propre et donc moins malodorant que les furets et les fouines.

    Le chat était parfois utilisé comme animal de compagnie bien que la préférence des Grecs allait aux chiens et aux cigales.

    Le chat était à l'origine un jouet, cadeau coûteux que l'on rapportait d'Égypte pour offrir aux courtisanes.

    On raconte qu'une jeune grecque, qui tenait absolument à avoir un chat égyptien, rompit avec son fiancé qui refusait de se rendre en Égypte pour lui ramener un chat et prit un nouvel amant qui accepta d'aller lui en chercher un.

    On retrouve cependant des traces de chat dans les représentations grecques montrant une certaine animosité envers le petit félin, avec notamment un socle de statue daté de 480 avant J.-C., montrant des Grecs excitant un chien contre un chat, les oreilles basses et l'échine hérissée, ainsi que dans les textes d'Alexandrie.

    Malgré l'accueil plutôt tiède des Grecs envers le chat, celui-ci réussit à se faire accepter, puis apprécié au fur et à mesure.

    Ésope l'associera à la forme féminine, à l'amour et à la beauté.

     
    L'histoire du chat
     

    La Rome antique assimila par contre le chat en tant qu'animal de compagnie et comme chasseur de rats.

    Seules les riches familles romaines possédèrent un chat au départ, mais ce félin étant un animal prolifique, tous les romains purent peu après en avoir un.

    Le petit félin était particulièrement apprécié des soldats romains qui l'emmenaient avec eux pendant les campagnes. Ces derniers laissèrent cependant quelques-uns de leurs chats en route, ce qui aida à la propagation de l'animal dans toute la Rome antique.

    Dans les Îles Britanniques, ce sont cependant les marchands phéniciens qui introduisirent le chat en l'échangeant contre l'étain des mines de Cornouailles.

     
    L'histoire du chat
    Le félin possédait même sa propre déesse, Bastet.

    Pline l'Ancien décrit, au Ier siècle av. J.C. dans son Histoire naturelle, le chat comme le protecteur des greniers à grain, apprécié pour sa beauté, son amitié et son indépendance, comme l'attestent les fresques et les mosaïques qui le montre comme un symbole de liberté.

    Le chat était alors très en vogue dans la société romaine, et un nombre important de lieux comportant le mot chat, sont issus des conquêtes impériales.

    En 392, après que le culte de Bastet et de Diane ait été fusionné, l'empereur chrétien Théodose interdit les cultes païens. Les chats subissent alors de la méfiance de la part des humains, qui allait durer pendant plusieurs siècles.

    Au Ve siècle, le chat est établi dans toute l'Europe et les invasions barbares amenant la peste, officialisèrent le statut du chat comme souricier.

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